Compostu

Internaliser ou externaliser la gestion de vos biodéchets : comment décider en 5 questions clés

Depuis janvier 2024, la loi AGEC impose à tous les professionnels – de la restauration collective aux sites industriels – de trier et valoriser leurs biodéchets à la source.

Mais une fois l’obligation intégrée, une question stratégique se pose :

Doit-on internaliser cette gestion, ou l’externaliser à un prestataire ?

Il n’existe pas de réponse universelle. Chaque établissement a ses contraintes, ses objectifs et son contexte. Pour vous aider à décider, voici 5 questions clés à vous poser.

1️⃣ Quel est votre volume réel de biodéchets ?

C’est le point de départ incontournable.

Mesurer vos volumes sur une période représentative (souvent 2 à 4 semaines) permet d’éviter une décision fondée sur une simple estimation.

Méthodes simples pour mesurer :

  • Utiliser une balance connectée type Pezpo : suivi automatisé, données fiables.
  • Peser manuellement les bacs avant collecte, avec un relevé quotidien.

 

Repères utiles :

  • < 3 t/an : volume faible, la mutualisation ou la collecte externe est souvent plus adaptée.
  • 3 à 8 t/an : volume intermédiaire, l’internalisation commence à devenir économiquement intéressante.
  • > 8 t/an : volume élevé, l’internalisation est presque toujours plus rentable à moyen terme.

 

💡 Astuce Compostu : chez nos clients, l’installation d’un suivi précis révèle souvent 10 à 20 % de volume en moins que prévu, simplement en optimisant le tri et la production.

2️⃣ Quel est le coût total… visible et caché ?

On compare souvent le prix affiché d’un prestataire de collecte avec le coût d’un équipement interne. Mais le vrai comparatif se fait sur le coût complet.

Coûts visibles :

  • Collecte externe : facturation au poids ou à la tournée.
  • Internalisation : achat ou location du matériel + maintenance.

 

Coûts cachés :

  • Temps du personnel pour manipuler les bacs.
  • Fréquence des collectes (plus il y a de tournées, plus le coût grimpe).
  • Perte de valeur matière : un compost valorisable localement a un bénéfice indirect (RSE, communication, économie circulaire).

 

📊 Exemple :

Un restaurant de 100 couverts/jour dépensait 4 500 €/an en collecte. En internalisant avec Compostu, ses frais sont passés à 480 €/an d’électricité et maintenance… et le ROI a été atteint en 18 mois.

3️⃣ Quelles sont vos contraintes logistiques ?

L’espace disponible, l’accessibilité, les horaires… influencent directement le choix.

Questions à se poser :

  • Avez-vous un espace technique adapté pour un composteur ou un sécheur ?
  • Vos bacs sont-ils stockés à proximité immédiate du point de production ?
  • Les collectes peuvent-elles se faire facilement (zone urbaine dense vs site excentré) ?
  • L’odeur, le bruit, la chaleur peuvent-ils poser problème ?

Tendance actuelle :

  • En ville dense, les établissements internalisent souvent pour réduire la fréquence de collecte et éviter les allers-retours coûteux.
  • En zone périurbaine ou rurale, les prestataires locaux peuvent offrir des tarifs compétitifs… mais attention à la régularité des passages.

 

💡 Astuce Compostu : prévoir un flux logique entre cuisine → stockage → traitement permet de réduire de 30 % le temps consacré à la gestion des déchets par le personnel.

4️⃣ Quels sont vos objectifs RSE et image ?

Pour certaines structures, la gestion des biodéchets est plus qu’une contrainte réglementaire : c’est un levier de communication et d’engagement.

Si l’objectif est uniquement réglementaire :

  • Une collecte bien structurée suffit à rester conforme.

 

Si vous visez aussi un impact RSE fort :

  • Internaliser permet de montrer l’exemple : compost produit et utilisé localement, réduction d’empreinte carbone liée au transport, données précises pour les bilans carbone.

 

Cas concret :

Une cantine d’entreprise a choisi Compostu pour alimenter les espaces verts de son site. Résultat : un compost labellisé, un rapport ESG plus solide, et un projet fédérateur pour les équipes.

 

💡 Note : Les labels (Écotable, B Corp, ISO 14001) valorisent fortement la gestion locale et traçable des biodéchets.

5️⃣ Quelle est votre capacité d’accompagnement et de suivi ?

Internaliser demande un minimum d’organisation :

  • Former le personnel au tri et à l’utilisation du matériel.
  • Planifier la maintenance (souvent très simple avec un composteur électromécanique).
  • Suivre les indicateurs : tonnage traité, compost produit, émissions évitées.

Si votre équipe est déjà sollicitée au maximum, ou si le turn-over est élevé, l’externalisation peut sécuriser la conformité.

 

Bon à savoir :

  • Les solutions comme Compostu incluent souvent un accompagnement au démarrage + un suivi à distance.
  • Certaines collectivités proposent un appui technique et même des aides financières à l’investissement.

Tableau comparatif rapide

Critère Internalisation (ex. Compostu) Externalisation (collecte)
Coût annuel Faible après amortissement Élevé et récurrent
Investissement initial Moyen/élevé (aides possibles) Aucun
Impact RSE Fort et valorisable Limité
Traçabilité Totale et immédiate Selon prestataire
Flexibilité Haute Dépend du planning collecte

Conclusion : comment trancher ?

Répondez honnêtement aux 5 questions :

  1. Quel est mon volume annuel réel ?
  2. Quel est mon coût total (visible + caché) ?
  3. Quelles sont mes contraintes logistiques ?
  4. Quels sont mes objectifs RSE ?
  5. Quelle est ma capacité de suivi ?

 

💡 Règle simple Compostu :

  • < 3 t/an → externalisation optimisée + suivi type Pezpo.
  • 3 à 8 t/an → internalisation commence à être rentable.
  • > 8 t/an → internalisation quasi incontournable (ROI rapide).

Et après ?

Que vous choisissiez d’internaliser ou d’externaliser, l’important est de mesurer, suivre et ajuster. La loi AGEC n’est pas seulement une obligation : c’est une opportunité d’optimiser vos coûts, de réduire votre empreinte carbone et de renforcer votre image.

📌 Envie de savoir ce qui est le plus rentable pour vous ?