« Je m’appelais Carotte 🥕. J’étais encore pleine de potentiel. Et puis un jour, j’ai été jetée dans un bac marron. Trois jours plus tard, un camion diesel est venu me chercher. Pour me trimballer à 43 km d’ici. J’ai fini broyée, séchée, mélangée, et peut-être… brûlée. Est-ce que c’était vraiment la meilleure fin pour moi ? »
Ceci n’est pas une fiction. C’est la réalité quotidienne de milliers de biodéchets en France. Chaque jour, des épluchures, restes alimentaires, fanes, miettes et trognons parcourent des dizaines de kilomètres pour être « traités ». Mais que traite-t-on, vraiment ? Un problème ou une ressource ?
Aujourd’hui, à l’ère du local, de l’urgence climatique et de la loi AGEC, cette question mérite d’être posée. Car au fond, faut-il vraiment que vos biodéchets partent en camion ?
L’image est devenue banale : un camion diesel recule dans une cour de service, soulève les bacs marron, repart en vrombissant. Fin de l’histoire ? Pas vraiment.
Derrière ce geste apparemment anodin, il y a :
Autrement dit : on consomme de l’énergie et de l’argent pour faire disparaître une ressource.
Et ce n’est pas une exception. C’est la norme.
Le débat est piégé. Car dans un monde sous pression réglementaire (merci la loi AGEC), il est tentant de chercher la solution la plus simple : faire enlever les déchets, et ne plus y penser.
Mais cette simplification a un coût caché : celui du non-sens écologique.
Chaque biodéchet est une matière organique riche, valorisable, transformable en compost vivant. Mais si on l’envoie en camion :
On oublie que le compostage est un cycle de vie, pas un déplacement logistique.
Reprenons notre Carotte. Dans un autre scénario, elle est jetée dans un composteur électromécanique partagé, à 10 mètres de la cuisine.
Là, elle :
Pas de camion. Pas d’émissions. Pas de perte.
Et surtout : un retour à la terre.
C’est ce que propose Compostu : une solution locale, silencieuse, mutualisée, conforme à la loi, et rentable.
Voici deux trajectoires carbone, pour une tonne de biodéchets :
Soit 40x moins d’émissions.
Et si on inclut la séquestration carbone du compost produit, le bilan devient positif. Oui, composter sur place peut contribuer à réduire le CO₂.
Voici le coût annuel estimé pour un restaurant produisant 10 tonnes de biodéchets/an :
ROI moyen : 14 mois.
Et ce sans parler des labels facilités (Ecotable, B-Corp), des bilans ESG, et de la simplicité d’installation.
Imaginez deux établissements, côte à côte :
Lequel donne une image d’action concrète ? De cohérence environnementale ? De responsabilité ?
Aujourd’hui, vos clients, vos collaborateurs, vos partenaires regardent ce que vous faites.
Et ils savent lire entre les lignes.
L’avenir est local. C’est un fait. L’énergie, la ressource, la logistique, les circuits courts… tout converge vers moins de distance, plus de sens.
Composter sur place, c’est :
Et surtout : c’est possible, maintenant.
« Moi, c’était Carotte. J’aurais aimé nourrir un jardin. Au lieu de cela, j’ai brûlé dans une cuve à 43 km. Dommage. »
Chaque déchet a une histoire. Et chaque décision que vous prenez écrit la suite.
Alors, la prochaine fois que vous hésitez entre collecte et compostage… demandez-vous simplement si un camion diesel est vraiment la meilleure fin possible.