Chaque jour, dans les cantines, les restaurants d’entreprise, les hôpitaux ou les EHPAD, des dizaines de kilos de nourriture finissent à la poubelle. Face à cette réalité, de plus en plus d’établissements s’équipent de solutions connectées pour suivre leurs déchets alimentaires. C’est un premier pas nécessaire.
Mais suivre ne suffit pas.
Sans analyse, sans réflexion, sans actions concrètes, la donnée reste ce qu’elle est : une suite de chiffres sans impact. Les déchets continuent de s’accumuler, et les équipes s’habituent à l’inaction.
“Un tableau de bord ne sert à rien s’il ne déclenche aucune décision.”
Heureusement, lorsqu’elle est bien exploitée, la data peut transformer une cuisine. Elle devient un levier puissant pour :
Voici comment.
Image du dashboard de compostu non contractuel
Depuis le 1er janvier 2024, tous les producteurs de biodéchets, même en petite quantité, sont soumis à l’obligation de tri à la source. La loi AGEC impose non seulement de trier, mais aussi de valoriser les biodéchets, avec preuve de traçabilité à l’appui.
Cela signifie :
Le gaspillage alimentaire représente en moyenne 3 à 8 % du budget achat d’un établissement. Un restaurant de collectivité avec 500 000 € de chiffre d’affaires en F&B peut perdre jusqu’à 40 000 € par an en achats jetés.
Et ce sans parler des coûts de traitement des déchets, de transport ou de stockage.
Aujourd’hui, les donneurs d’ordre et les clients veulent du concret. Obtenir un label comme Écotable, B-Corp ou ISO 14001 suppose des indicateurs chiffrés, un suivi et des résultats. La gestion des biodéchets fait partie des critères-clés.
“Ce qui ne se mesure pas ne s’améliore pas.”
La première force de la data, c’est l’effet miroir. Installer une balance connectée comme Pezpo dans une cuisine, c’est offrir à l’équipe un feedback instantané :
Ce simple geste de peser crée des réflexes :
Peser → Observer → Ajuster
C’est là que commence le changement culturel dans l’équipe. La data n’est plus une contrainte, mais un outil de pilotage collectif.
C’est en cumulant les données que les tendances apparaissent. Par exemple :
L’outil Pezpo croise les volumes de biodéchets et le nombre de repas servis, ce qui permet une analyse précise des dérives.
Ce que l’on jette aujourd’hui a été payé hier.
En croisant les données de Pezpo avec vos factures fournisseurs, il devient possible d’ajuster :
Rappel chiffré : jusqu’à 15 à 40 000 € d’économies/an pour un CA F&B de 500k€.
Et cela sans impacter la qualité, ni la satisfaction client.
Les outils de data comme Pezpo permettent de générer automatiquement les rapports de :
En clair : fini les tableurs à la main. Tout est prêt pour être présenté à un audit ou à une collectivité.
Un restaurant de collectivité servant 200 couverts/jour avec un service en self classique.
Ce cas prouve qu’avec peu de moyens, un changement majeur est possible si la data est exploitée.
Ce travail régulier permet une réduction progressive mais durable.
On a longtemps considéré la donnée comme un outil de reporting. Aujourd’hui, c’est une boussole.
Elle vous montre où vous perdez de l’argent, où vous pouvez progresser, et comment valoriser vos efforts.
Avec des solutions comme Pezpo et Compostu, la data devient un véritable levier de rentabilité et de transformation durable.
“La data seule ne change rien. Mais elle vous montre où et comment agir.”
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